Un Parc sur le
périphérique
Paris, Le Kremlin-Bicêtre (75,94)
Les fortifications de Paris ont constitué un territoire de 400 m de largeur sur 35 km de long. Entre les Boulevards des Maréchaux, les murs d’enceinte et la zone non aedificandi, ce territoire marquaient et marque encore physiquement le dedans et le dehors de « La Ville ».
La rupture, la blessure a été un choix politique, des projets de cicatrisation ont bien existé, mais aucun n’a réellement vu le jour en tant que projet politique inter communal.
Aujourd’hui, il s’agit de repenser ces espaces comme un territoire cohérent et fonctionnant de concert, en réinventant des espaces de cohésion, des espace publics de mise en relation.
Le périphérique est la seule trace de ces opportunités perdues.
Mais il fonctionne encore comme une fortification de Paris, et un facteur de nuisances renvoyées sur la banlieue.
Il faut donc inverser cette injuste réalité, afin d’en faire un lieu de relation et entreprendre une réelle cicatrisation du territoire métropolitain.
